Mittwoch, 17. August 2011

17.08.2011.
Café double, s'il vous plaît.
Je ne sais pas: est-ce que je veux lire ou écrire? Les mots arrivent parfois non invités, mais je les doit recevoir. Je veux lire. À côté de moi il y a un livre, mais il est fermé, comme quelques idées, comme quelques actions, quelques possibilités. Mais, c'est toujours comme ça. Aujourd'hui, ce n'est pas différent. Et, parfois, tout à coup, je peux écrire, je doit écrire, mais ce que j'écris est comme dicté, je ne veux dire "inspiré", mais "dicté", d'où? Quel est le sujet? En quelle langue?
J'attends. J'attends quelqu'un ou quelque chose, je ne sais pas. Cette phrase, que j'aime, a la significations les plus grandes. Ich weiß nicht. Quand -- après l'apprendre, après la confiance -- je dis cette phrase, tout le monde comprend, j'exprime la vérité avec agilité et élégance; une phrase presque méconnue, parce-qu'elle est souvent jetée sans pensées. Les pensées et avant tout les doutes donnent la phrase sa beauté. Mais, pour douter, il faut qu'on comprend la question.
J'attends. J'attends le moment, où mes pensées se lient avec le monde que je perçois comme l'extérieur. Ces mots fatigués: l'intérieur, l'extérieur. Ils sont toujours actuels.
J'attends mes amis, dont j'ai besoin (j'espère). J'attends les idées nouvelles, les idées vieilles aussi. J'attends mon café double et ma naissance (demain? dans trois semaines? déjà hier, peut-être? Peut-être la lumière a un chemin très lointain, et il faut beaucoup de temps pour arriver chez moi, son image et cliché.)
J'attends, et je me perds dans les chaises vertes, qui sont placées en série jusqu'à la dernière étoile dans les Jardins du Luxembourg.
Les sculptures regardent. Le faun dansant, l'acteur grec, la tête de Murger, attendent les gens qui remuent dans l'extérieur. Comme le gruppe de religieuses. Leur air était sensible comme l'histoire. Je me rêve, que l'air sent, quand nous chuchotons, que l'histoire nous reçoit dans ses bras comme une connaissance, même comme une amie.
J'entends l'histoire de feuilles qui dansent toujours dans les arbres, qui chantent en une langue inconnue, jusqu'au moment, où elles partent.